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samedi 18 février 2012

L'ombre d'un pouvoir aux abois


L'ombre d'un pouvoir aux abois, mais l'aurore n'est jamais loin.


J'ai le sentiment que cette campagne est rendue à un point névralgique. Les principaux protagonistes sont à peu prés connus en tous cas ceux qui joueront un rôle important voire essentiel dans cette campagne qui s'annonce tendue et âpre.

Marine Le Pen l'autre soir sur France 2 a semblé bien fragile devant la force de conviction, la détermination et l'argumentation toujours juste du candidat du Front de Gauche. C'est parce- que Jean-Luc Mélenchon a une pensée droite, dans le sens ou elle ne dévie pas de son but et de la ligne politique que nous nous sommes fixé: «L'Humain d'abord» que nous sommes en train d'apparaître comme La force de Gauche, qui avance et permet de réfuter les faux semblants de respectabilité de l'extrême droite. L'autre soir, le Front National et sa candidate a dévoilé son vrai visage. 
Ce combat pour révéler la vraie nature anti-démocratique, anti-républicaine et anti-sociale du FN a été, je pense une étape importante et nécessaire pour maintenant s'attaquer à Sarkozy et son extrême-droitisation. Il suffisait de voir les ronds de jambes entre Marine Le Pen et le conseiller du prince. Il ne se cache même plus pour se séduire. Notre pays à toujours eu une partie non négligeable de la droite et du patronat qui comme en 1936 et 1940 préférait "la collaboration au Front Populaire». D'ailleurs, pour mémoire, François Fillon alors ministre des affaires sociales en 2003 du gouvernement, lors d'une séance à l'assemblée nationale sur la contre réforme des retraites déclarait: «Si nous avons eu la deuxième guerre mondiale et les nazis, c'est à cause du Front Populaire!».



Le vieux continent au bord de l'implosion

Il n'y a donc pas de hasard ou une sorte d’égarement de la part de certains dirigeants de la droite. Mais bien une idéologie qui ressurgie dans les moments de grandes tensions sociales et politiques. Il faut dire que le contexte économique et social de notre vieux continent semble au bord de l'implosion. L'oligarchie au pouvoir en France et en Europe par leurs politiques de disette et de casse sociale et économique s'en donne à cœur joie.


Mais, on le voit en Grèce mais aussi au Portugal, en Espagne et bientôt en Italie le Peuple ne s'en laisse pas compter et le début d'une prise de conscience fait son œuvre. Nous n'y sommes pas pour rien (Die Linke, Izquierda Unida,Syriza, Front de Gauche...) dans ce réveil des luttes et dans la volonté de relever la tête et de renverser la table. Nous sommes à un moment de l'histoire qui va déboucher soit vers de nouvelles perspectives humanistes ou bien nous risquons de connaître de très graves tensions. C'est pour éviter le pire que nous nous battons.

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