L'ombre
d'un pouvoir aux abois, mais l'aurore n'est jamais loin.
J'ai
le sentiment que cette campagne est rendue à un point névralgique.
Les principaux protagonistes sont à peu prés connus en tous cas
ceux qui joueront un rôle important voire essentiel dans cette
campagne qui s'annonce tendue et âpre.
Marine
Le Pen l'autre soir sur France 2 a semblé bien fragile devant la
force de conviction, la détermination et l'argumentation toujours
juste du candidat du Front de Gauche. C'est parce- que Jean-Luc
Mélenchon a une pensée droite, dans le sens ou elle ne dévie pas
de son but et de la ligne politique que nous nous sommes fixé:
«L'Humain d'abord» que nous sommes en train d'apparaître comme La
force de Gauche, qui avance et permet de réfuter les faux semblants
de respectabilité de l'extrême droite. L'autre soir, le Front
National et sa candidate a dévoilé son vrai visage.
Ce combat pour
révéler la vraie nature anti-démocratique, anti-républicaine et
anti-sociale du FN a été, je pense une étape importante et
nécessaire pour maintenant s'attaquer à Sarkozy et son
extrême-droitisation. Il suffisait de voir les ronds de jambes entre
Marine Le Pen et le conseiller du prince. Il ne se cache même plus
pour se séduire. Notre pays à toujours eu une partie non
négligeable de la droite et du patronat qui comme en 1936 et 1940
préférait "la collaboration au Front Populaire». D'ailleurs,
pour mémoire, François Fillon alors ministre des affaires sociales
en 2003 du gouvernement, lors d'une séance à l'assemblée nationale
sur la contre réforme des retraites déclarait: «Si nous avons eu
la deuxième guerre mondiale et les nazis, c'est à cause du Front
Populaire!».
Le
vieux continent au bord de l'implosion
Il
n'y a donc pas de hasard ou une sorte d’égarement de la part de
certains dirigeants de la droite. Mais bien une idéologie qui
ressurgie dans les moments de grandes tensions sociales et
politiques. Il faut dire que le contexte économique et social de
notre vieux continent semble au bord de l'implosion. L'oligarchie au
pouvoir en France et en Europe par leurs politiques de disette et de
casse sociale et économique s'en donne à cœur joie.
Mais,
on le voit en Grèce mais aussi au Portugal, en Espagne et bientôt
en Italie le Peuple ne s'en laisse pas compter et le début d'une
prise de conscience fait son œuvre. Nous n'y sommes pas pour rien
(Die Linke, Izquierda Unida,Syriza, Front de Gauche...) dans ce réveil des luttes et
dans la volonté de relever la tête et de renverser la table. Nous
sommes à un moment de l'histoire qui va déboucher soit vers de
nouvelles perspectives humanistes ou bien nous risquons de connaître
de très graves tensions. C'est pour éviter le pire que nous nous battons.
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