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lundi 24 novembre 2014

Somnolences

La période qui a suivi les campagnes pour la présidence et la députation m'a laissé sans voix! 


"D'ailleurs les mois  qui viennent de s'écouler semblent glisser dans une "ambiance ouatée", soporifique (1)  manquant singulièrement de relief. Une atonie automnale doublée d'un climat douceureux digne d'un été presque indien. L'hiver n'est même pas au rendez-vous. Pas de neige à noël, heureusement que les canons à neige palissent au dérèglement climatique." (automne 2012)

Ces mots je les ai écrit il y a déjà deux ans. C'est troublant de voir que déjà il y avait ce sentiment d'un désenchantement dans notre pays, l'impression sournoise de s'être fait avoir.
L'impression que non seulement rien n'allait changer, mais pire que la politique de désespérance sociale, environnementale, culturelle allait s'accentuer dans des proportions incroyable pour un pouvoir dit "de gauche"!

Comment après cette trahison culturelle et politique nos concitoyens n'en garderaient point une amertume. Voire une forme de "haine électorale". Car la violence de ce pouvoir est grande. Quand un pouvoir est aux abois, que sa parole est discréditée, dévoyée, celui-ci s'arqueboute, se fige dans des postures martiales, autoritaires. 
Malheureusement, ce type de comportements politique conduit à criminaliser tout mouvement de contestations et amène à une violence d'état extrêmement dangereux. On vient d'en avoir la tragique illustration avec la mort inadmissible d'un homme de 21 ans! (Rémi Fraisse). Ce pouvoir, Mr Hollande et Valls auront à jamais du sang sur les mains.

Pourtant, j'ai décidé de m'engager aux municipales avec la liste unique de mon village de la Haute-Lande. Revenir au terrain, avoir les bottes dans la mélasse et se confronter au réel. Proposer des solutions, modestement, avec humilité et surtout redonner du sens à la parole publique et son corollaire l'action. C'est par exemple ici à Commensacq finaliser un projet d'ouverture d'une Médiathèque. C'est chose faite depuis le quatre novembre dernier.

C'est aussi dans des gestes et des actions concrètes que nous pourrons tous élus, citoyens donner de l'espoir et oeuvrer à une société plus ouverte et tolérante. C'est aussi dans nos gestes quotidiens que nous serons à même de faire en sorte que la transition que nos vivons se fasse non pas en affirmant tels ou tels idées mais bien en débattant et en confrontant nos idées que nous pourrons faire évoluer les mentalités et changer nos comportements dans notre rapport au vivant.













(1) Du latin sopor, « sommeil », et facere, « faire ».