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vendredi 28 octobre 2011

Communiqué de la Fédération du Spectacle CGT

L’IMPUNITE DE « L’INSTITUT CIVITAS », ÇA SUFFIT !

La Fédération des syndicats Cgt du Spectacle interpelle le gouvernement quant à son étrange inertie devant les exactions violentes contre la création artistique commises par des nervis aux ordres semble-t-il d’un groupuscule dénommé,- sans doute par antiphrase-, « l’institut Civitas ».
Ces exactions se multiplient. En moins de 6 mois : agression contre l’exposition Andres Serrano en Avignon, agression contre le spectacle de Romeo Castelluci au Théâtre de la Ville, menaces contre celui de Rodrigo Garcia qui va se jouer au Théâtre Garonne à Toulouse puis au Théâtre du Rond Point à Paris.
Si le Ministre de la Culture a rappelé dans un communiqué « le principe fondamental de la liberté d’expression, protégée par le droit français … liberté qui doit être préservée », c’est au gouvernement, dont il fait partie, de faire respecter le droit français.
Or, celui-ci n’engage – à notre connaissance – aucune poursuite pénale contre les nervis, ni n’envisage de dissoudre le groupuscule « Civitas », ce qui est tout à fait scandaleux. D’autant plus que dans le même temps, l’action syndicale est tous les jours davantage criminalisée.
Les artistes et tous les salariés du spectacle qui connaissent une précarité qui s’accroît chaque jour vont-ils devoir apprendre à vivre avec la peur d’une agression de groupuscules fascisants tolérés par la République ?
Paris, le 28/10/2011

 Pour vous tenir informés à tout moment de l’actualité sociale, notre Fédération met à votre disposition : son site Internet au www.fnsac-cgt.com - Email : cgtspectacle@fnsac-cgt.com
FNSAC 14-16, rue des Lilas 75019 PARIS – Tel. : 01 48 03 87 60

Le fatalisme sociologique, ou la maladie de la gauche

Vous trouverez  une étude récente extrêmement intéressante menée par Julien Audemart, doctorant en sciences politiques, à l'université de Montpellier-1, et de David Gouard, doctorant en sciences politiques, à l'université de Montpellier qui devrait faire réfléchir tout ceux qui souhaite enfin de réels changements dans nos pratiques au quotidien et vis à vis des citoyens. Bonne lecture.
Le fatalisme sociologique, ou la maladie de la gauche

mardi 25 octobre 2011

Projet pour un nouvelle politique publique culturelle

Voici les propositions que j'avais faite en 2009, lorsque j'étais membre du PG 40, délégué au comité nationale de ce parti et co-responsable de la commission culture en charge du spectacle vivant et qui avaient servi de base de travail pour l'élaboration du projet du Parti de Gauche. 
J'ai pensé que cela pouvait être intéressant dans cette période pré-électorale, ou pour l'instant les enjeux culturels ne font pas encore partie des thèmes majeurs du débat qui s'engage, soit mis en avant. Pourtant en ces temps d'incertitudes et de peurs savamment entretenues, il est essentiel pour l'ensemble de la gauche d'être bien au clair sur le socle culturel commun que nous voulons construire. Car sans socle culturel et politique clair, la victoire de la Gauche risque soit l'échec, soit des désillusions trés rapides. Ces propositions valant à mon sens pour tous les partis de la gauche.


Projet pour une nouvelle politique publique culturelle et d’éducation populaire


Peut on encore parler d’une politique culturelle publique d’état ?


Se poser la question, c’est finalement admettre qu’elle est déficiente voire qu’elle n’existe plus, ou plus exactement qu’elle est en voie de dissolution!
La grave crise sociale de 2003 qu’ont connue nos professions, n’était que le révélateur de la fin d’un cycle initié au lendemain de la guerre avec l’impulsion du Conseil National de la Résistance qui a permis de construire une politique culturelle unique au monde.

S’appuyant sur la décentralisation, sur des réseaux d’éducation populaire, artistiques, d’aides à la création pour le spectacle vivant et le CNC pour le cinéma, aides à l’édition, ont véritablement permis de créer un ensemble cohérent et de trouver de nouveaux publics dans toutes les couches de la société.

Cette dynamique et cette volonté politique et artistique, a fait de notre pays un modèle de société. « La culture n’était pas un produit comme les autres », qui devait subir les seules lois du marché. Ce choix politique dit : « d’exception culturelle » s’inscrivait dans un pacte social politique et culturel.

Ce fut pendant cinquante ans un modèle de société.

Mais depuis dix ans le modèle sous les coups de boutoir d’une idéologie néo-libérale et les différents relais dans la société s’est érodé. La machine s’essouffle et se trouve livrée à elle-même.

Les dernières campagnes pour l’élection présidentielle et Européennes montrent à quel point la culture ne fait plus partie des priorités ou en tout cas d’un axe constitutif d’un projet de société.

Cet état de fait pourrait apparaître aux yeux de certains comme logique dans la manière d’aborder le monde.
A droite en tout cas, l’U.M.P, « héritier » ( ?!) du parti Gaulliste semble avoir rangé au cabinet des curiosités cet héritage issu de la fin de la guerre et de la période Malraux. Il suffit pour cela de lire le programme du candidat Sarkozy.

Mais à gauche le constat n’est guère plus brillant. Hormis le Parti Communiste et maintenant le Parti de Gauche qui semblent encore considéré, à juste titre, qu’un projet de société de gauche ne peut faire abstraction d’une véritable politique publique culturelle qui s’inscrirait dans un ensemble cohérent de justice sociale et d’émancipation des citoyens.

La candidate du Parti Socialiste à la présidentielle ne s’était pas beaucoup exprimée sur le sujet. Elle reliait ça la plupart du temps à l’éducation artistique en milieu scolaire, tout comme l’U.M.P d’ailleurs !
Le Parti Socialiste semble ses derniers temps bien loin de ces préoccupations. Où plus exactement son projet manque de cohérence et de clarté idéologique et donc culturelle.
Les incantations et les bons sentiments ne font pas une politique !

On assiste de fait à la casse du pacte social issue de 1945 et du CNR !

L’ère du vide à gauche en Europe

Les dernières « péripéties » de la gauche social démocrate européenne et  les circonvolutions sémantiques de la nouvelle direction du Parti Socialiste n’augure rien de bon pour une remise en cause profonde d’un vide programmatique et d’une vision à moyen terme, pour la construction d’un nouveau contrat social et à fortiori de ce que pourrait être une nouvelle politique publique culturelle française et européenne. A titre d’indication l’Europe ne consacre que 12 centimes d’€h/habitants, quand l'île de France en consacre 24 centimes! Sans commentaires.

mardi 18 octobre 2011

Allons enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé?

Après la brillante victoire de la demi-finale contre les vaillants joueurs du poireau, allons nous être capable, pour faire honneur et donner envie de sauter de joie et de s'enthousiasmer pour nos "petits" sales gosse, de développer enfin, un jeu plus flamboyant que ce jeux de rentiers et de petit notaire, aux relents de naphtaline et de mines compassées?
Il serait en effet désastreux pour l'image de ce sport que nous ne soyons pas capable d'oser, de tenter de produire un volume de jeu qui nous évite de devenir les mals aimés, comme les Italiens dans le foot-ball.

Coupe du monde 1987/Rugbyrama.
Cette équipe finalement est à l'image de notre société, individualiste, se contentant de défendre sans trop se mouiller avec la peur au ventre. Ils sont crispés, ils ont peur de perdre ne veulent pas prendre de risques.
Au fait que risquent-ils vraiment, sinon une défaite! Bien-sûr, que je veux gagner, bien-sûr que la victoire est importante, mais doit-elle l'être à n'importe qu'elle prix? Moi aussi quand je jouais au hand-ball à un bon niveau, j'aimais ce goût si particulier de la victoire, qui vous donne des ailes, aplanit tout les différents et permets de relativiser les échecs survenus lors d'une compétion.
Mais gagner pour gagner ne me paraît pas un bon pari pour l'avenir.

Ben voilà, c'est François Hollande, qui sera le candidat des socialistes!


Discours de François Hollande le soir de sa victoire aux primaires. A/P M.S

On commence à voir un peu plus clair dans le paysage à gauche des différents candidats et candidates qui seront en courses pour la magistrature suprême de notre République. Est-ce que pour autant que l'on sent une ligne politique claire dans l'ensemble de la gauche et plus particulièrement au Parti Socialiste à travers son candidat François Hollande? Posez déjà la question est y répondre! C'est Non!

L'appel au rassemblement de la gauche au soir de sa victoire aux primaires et au delà, c'est à dire le Modem de François Bayrou, pour ne pas le citer, va poser problème. Je pense que se serait une erreur fondamentale de croire que le remake de 2007, pourrait cette fois-ci fonctionner. Le risque est de connaître une désillusion notable et une catastrophe pour notre pays. Le centre droit, comme son nom l'indique n'est pas à gauche,(CQFD).
L'attente des Français qui luttent et malheureusement subissent aussi les dérives de la finanaciarisation à outrance de notre pays et de l'Europe dans les moindres rouages de nos sociétés, est ailleurs.
Les questions essentielles auquelles notre peuples et les peuples Européens veulent des réponses claires sont les suivantes:

  1. Oui ou Non, pour la taxation à parts égales des revenus du capital et du travail? Pour une taxation des importations?
  2. Oui ou Non, pour une remise en cause du traité de Lisbonne? (55% avait dit Non à celui-ci en 2005)
  3. Oui ou Non, pour une VI République et un régime parlementaire?
  4. Oui ou Non pour la sortie progressive du Nucléaire?
  5. Oui ou Non pour la revalorisation à 1 700€ du SMIC?

Voici, quelques questions qui me semblent importantes, mais il y en a bien d'autres, pour que nous sachions à quoi nous nous engageons pour les cinq ans à venir et pouvoir dès le premier tour choisir notre candidat le plus à même de nous représenter!

A bon entendeur, salut « Camarade » François.



















campagne réferundum 2005 constitution Européenne