vendredi 8 juillet 2011
Fête des Pins à Tarnos
Une ambiance de début de vacances et pourtant!
Tout ce week-end , le Parti Communiste des Landes organisait sa Fête à Tarnos dans le Sud-Lande. Ce rendez- vous exite depuis de nombreuses années et c'est l'occasion pour les militants de ce Parti de se retrouver pour débattre, écouter de la musique avec cette année en clôture le groupe "Sinsémillia". Il y règne une atomosphère détendue et estivale, ou chaque stand propose des activités, des expositions et,en bon Gascon, vous pouvez vous sustanter à loisir avec les produits traditionnels et nombreux de notre magnifique région.
Mais, l'actualité n'est jamais bien loin et dans le débat du dimanche matin, un rituel de cette fête, il fut question bien évidement des prochaines échéances de 2012!
Etaient présents à la tribune, Alain Baché ainsi qu'un membre du bureau national du P.C, venu en voisin le député socialiste Jean-Pierre Dufau accompagné d'un membre du bureau fédéral, le Parti de Gauche avait une délégation et c'est Hélène Cousseau qui répondait aux questions de l'assemlée.
Quand l'exigence d'une alternative fait loi!
Dans l'assistance de nombreux militants, mais aussi des citoyens engagés, des militants associatifs, ont bien insisté sur la volonté de créer les conditions d'une véritable rupture avec ce "capitalisme fou" et de ne pas se contenter d'une alternance et d'accompagnements sociaux à la marge qui ont donné les résultats que l'on sait ces vingts cinq dernières années et tout cela avec l'appui majoritaire des sociaux démocrates.
Evidement, celà suscitat chez les représentants du Parti Socialiste, quelques tentatives de dédouanement, en tout cas au niveau local, comme cet aveux de Jean-Pierre Dufau qui dit avoir voté Non en 2005 au référendum. Mais comme le fit remarquer non sans malice qelqu'un de l'assistance: "lorsque Sarkozy a fait voter à Versailles les députés et les sénateurs, c'est bien grâce à certains députés socialistes que le traité de Lisbonne à été voté!".
Une autre personne a demandé aux camarades socialistes s'ils étaient prêts à voter en cas de victoire de la gauche pour le rétablissement du départ à la retraite à soixante ans à taux plein? La réponse est loin d'être claire.
A la lumière de cet évènement, on voit bien le fossé qui s'est creusé entre la famille social-démocrate et l'autre gauche.
Je pense même que ce fossé n'est pas seulement politique, il est devenu culturel!
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